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Guide 04-04-01
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<p class="lead">Cette section porte sur les fumiers, les lisiers et les composts. Ces derniers peuvent être faits à partir de fumiers suffisamment riches en fibres (paille, copeaux), de lisiers en mélange avec des matériaux fibreux, ou uniquement de matériaux végétaux.</p>
<p class="lead">Cette section porte sur les fumiers, les lisiers et les composts. Ces derniers peuvent être faits à partir de fumiers suffisamment riches en fibres (paille, copeaux), de lisiers en mélange avec des matériaux fibreux, ou uniquement de matériaux végétaux.</p>
En agriculture biologique, les fumiers, les lisiers et les composts sont souvent la principale source d’éléments fertilisants car ils permettent d’apporter des quantités importantes d’azote, de phosphore et de potassium. Toutefois, une fertilisation basée exclusivement sur ces matières n’est pas toujours écologique ou équilibrée, car les quantités de phosphore apportées au sol sont souvent trop élevées par rapport aux besoins des légumes. Il est donc important de bien connaître ces trois types d'intrants et d’en comprendre les processus de minéralisation afin de bien planifier leur gestion. Celle-ci doit être faite en fonction des propriétés physico-chimiques des sols, de la rotation, des caractéristiques des légumes implantés après l’application de ces matières et, généralement, est considérée en combinaison avec une utilisation systématique des engrais verts. Ce sujet est aussi couvert dans l'ouvrage ''[https://www.agrireseau.net/agriculturebiologique/documents/Brochure%20fertilisation15nov.pdf La fertilisation organique des cultures]'' de Jobin et Petit (2005).
En agriculture biologique, les fumiers, les lisiers et les composts sont souvent la principale source d’éléments fertilisants, car ils permettent d’apporter des quantités importantes d’azote, de phosphore et de potassium. Toutefois, une fertilisation basée exclusivement sur ces matières n’est pas toujours écologique ou équilibrée, car les quantités de phosphore apportées au sol sont souvent trop élevées par rapport aux besoins des légumes. Il est donc important de bien connaître ces trois types d'intrants et d’en comprendre les processus de minéralisation afin de bien planifier leur gestion. Celle-ci doit être faite en fonction des propriétés physico-chimiques des sols, de la rotation des cultures, des caractéristiques des légumes implantés après l’application de ces matières et, généralement, est considérée en combinaison avec une utilisation systématique des engrais verts. Ce sujet est aussi couvert dans l'ouvrage ''[https://www.agrireseau.net/agriculturebiologique/documents/Brochure%20fertilisation15nov.pdf La fertilisation organique des cultures]'' de Jobin et Petit (2005).


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Dernière version du 2023-01-05 à 14:55:13

Production



Le contenu qui suit est issu de :

Oeuvre originale : Weill, A. et Duval, J. (2009). Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée. Équiterre.

Révision : Weill, A., Legault, G., Bergeron, E., Méthé, A., La France, D., St-Arnaud, R., Roy, J., Khanna, R. et Gagné, G. (2022).

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Cette section porte sur les fumiers, les lisiers et les composts. Ces derniers peuvent être faits à partir de fumiers suffisamment riches en fibres (paille, copeaux), de lisiers en mélange avec des matériaux fibreux, ou uniquement de matériaux végétaux.

En agriculture biologique, les fumiers, les lisiers et les composts sont souvent la principale source d’éléments fertilisants, car ils permettent d’apporter des quantités importantes d’azote, de phosphore et de potassium. Toutefois, une fertilisation basée exclusivement sur ces matières n’est pas toujours écologique ou équilibrée, car les quantités de phosphore apportées au sol sont souvent trop élevées par rapport aux besoins des légumes. Il est donc important de bien connaître ces trois types d'intrants et d’en comprendre les processus de minéralisation afin de bien planifier leur gestion. Celle-ci doit être faite en fonction des propriétés physico-chimiques des sols, de la rotation des cultures, des caractéristiques des légumes implantés après l’application de ces matières et, généralement, est considérée en combinaison avec une utilisation systématique des engrais verts. Ce sujet est aussi couvert dans l'ouvrage La fertilisation organique des cultures de Jobin et Petit (2005).


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