Lutte contre les insectes ravageurs

De Wiki maraîcher
Guide 06-02-03
Aller à :navigation, rechercher
Production


Le contenu qui suit est issu de :

Weill, A. et J. Duval. (2009). Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée. Équiterre.

Pour contribuer, vous pouvez commenter (en bas de page) ou démarrer une discussion sur le sujet (bouton « … » en haut à droite). Pour modifier le contenu, veuillez contacter les auteur·rices ou écrire à l’équipe du WM. Pour suivre l'évolution de cette page, sélectionnez l'option à cet effet dans le menu "...".


Principes de base et approche préventive

Les méthodes de prévention varient avec le type d’insecte. Quelques grands principes s’appliquent toutefois à un certain nombre d’insectes :

  • faire une rotation des cultures : il s'agit d'une méthode efficace lorsque les insectes sont peu mobiles, hivernent dans le sol ou près de la culture qu’ils ont infestée. Le fait de faire pousser la culture à une distance importante de l’endroit où elle se trouvait l’année précédente peut diminuer la pression ou retarder l’arrivée du ravageur;
  • détruire et enfouir les résidus de cultures immédiatement après la récolte pour éviter qu’ils ne servent de lieu de multiplication pour les insectes;
  • maintenir le contour des champs propre;
  • lorsque c’est possible, retirer les débris des champs;
  • la technique des plantes pièges peut s’appliquer à un grand nombre de ravageurs (doryphore, chrysomèle, etc.). Le principe est d’attirer le ravageur vers une espèce ou un cultivar en particulier pour détourner son attention de la culture à protéger.

L’aménagement de la ferme doit favoriser l’apparition d’organismes bénéfiques (prédateurs et parasitoïdes) : chrysopes, carabidés, nabidés, pentatomidés, punaises Orius (prédateur de pucerons et de thrips), syrphes (prédateurs de pucerons), etc. Certains vertébrés (oiseaux insectivores, crapauds, etc.) peuvent aussi aider à la lutte contre les ravageurs.

Les techniques permettant d’augmenter la biodiversité sur les fermes sont les suivantes (toutes ces techniques ne sont pas forcément utilisées sur une même ferme) :

  • mettre en place des corridors de plantes sauvages (herbacées, arbustes, arbres) qui traversent toute la ferme;
  • intercaler des bandes de fleurs dans les cultures. Selon les insectes ravageurs présents sur la ferme, les bandes de fleurs doivent être plus au moins espacées. Elles sont composées d’espèces diverses pour favoriser une production continue de pollen, lequel servira de nourriture aux insectes bénéfiques. Dans certains cas, quelques bandes de fleurs sont fauchées pour forcer les insectes bénéfiques à aller sur la culture. Il faut toutefois garder assez de bandes de fleurs pour que les insectes bénéfiques aient toujours de la nourriture;
  • aménager des îlots de fleurs qui tiennent lieu de réserve d’insectes bénéfiques. Il est possible d’en aspirer les insectes bénéfiques pour les introduire dans les cultures où ils resteront grâce aux bandes de fleurs.

Le choix des espèces florales est un défi, car il faut utiliser des plantes locales qui permettront aux insectes bénéfiques de se reproduire. Pour plus de détails sur les espèces intéressantes, voir Duval (1993b). l ne faut pas planter des espèces qui sont des hôtes de virus ou d’insectes à problèmes. Ces principes d’agroécologie sont décrits dans de nombreux documents, notamment les ouvrages de Miguel Altieri (voir la section Références).

Les principaux insectes ravageurs

Les insectes les plus souvent problématiques sur les fermes du Québec, leurs caractéristiques et les méthodes de lutte sont décrits dans les tableaux 1 à 6. Les produits mentionnés sont homologués, à moins d’indication contraire, et le nom commercial est indiqué entre parenthèses lorsqu’il existe un seul produit sur le marché pour une matière active donnée.

Tableau 1. Ravageurs les plus courants communs à plusieurs légumes

Ravageurs Caractéristiques Méthode de lutte et produit phytosanitaires ayant une certaine efficacité
Altises Il y a plusieurs sortes d’altises. Ces petits insectes noirs attaquent plusieurs légumes en début de croissance, en particulier les brassicacées. Ils font de petits trous dans les cotylédons et dans les feuilles. Lors de fortes attaques, les petits plants finissent par se dessécher et mourir ou devenir plus fibreux et moins savoureux. Les altises sont plus actives par temps chaud, ensoleillé et sec.

L’utilisation d’une couverture flottante contre l’altise des crucifères est une solution, à condition de ne pas enfermer les insectes sous la couverture lors de la pose ! On peut arroser les plates-bandes avant la pose pour les faire fuir. Que les couvertures flottantes aient une certaine efficacité peut sembler surprenant, car l’insecte hiverne dans le sol. En fait, il hiverne plutôt dans les bordures de champs le long des haies ou des clôtures.

Un simple arrosage suffit parfois à contrer une petite infestation.

Des cultures pièges de moutarde pourraient être efficaces, mais il faut réussir à les faire pousser avant que les transplants soient mis en terre, ce qui n’est pas forcément possible tôt au printemps.

Le spinosad (Enstrust) est homologué pour la lutte contre l’altise des crucifères.

Cicadelles Les cicadelles attaquent le feuillage de plusieurs légumes dont les pommes de terre. Elles sont souvent responsables du dessèchement précoce du feuillage des pommes de terre. Elles transmettent aussi des virus (exemple. : jaunisse de l’aster dans la carotte). Le savon insecticide, le pyrèthre (Trounce) et le kaolin (Surround) sont efficaces.
Punaise terne (voir Cermak et Walker, 1992; Chaput et Uyenaka, 1998)

Un grand nombre de cultures est affecté, généralement par les adultes, sauf pour la fraise où ce sont les nymphes qui causent des dommages. Les aubergines, les poivrons, le céleri-branche, la laitue et la fraise sont particulièrement vulnérables. Les symptômes varient selon les cultures. Souvent, on observe dans le champ de beaux plants de poivrons ou d’aubergines, mais ils n’ont pas de fruits. La punaise terne est fréquemment responsable de ce problème. Elle pique le pédoncule et le bouton floral tombe. L’observation d’un grand nombre de boutons floraux coupés sur le sol ou sur le paillis est un indice de leur attaque.

Elle pique le pétiole du céleri et de la laitue, ce qui occasionne des taches brunes.. Elle pique aussi les tomates et les piments, ce qui occasionne des taches sur les fruits.

Les infestations de punaises augmentent après les coupes de foin, car elles quittent les champs de foin pour aller dans les champs voisins. La punaise aime particulièrement la luzerne.

L’établissement d’une culture piège de luzerne peut être efficace. Il est alors nécessaire de traiter la luzerne avec du pyrèthre (Trounce) ou du savon insecticide afin de baisser les populations. Un aspirateur peut aussi être utilisé.

S’il y a du foin, du trèfle ou de la luzerne en engrais vert, n’en faucher que la moitié à la fois pour y concentrer les punaises. De tels engrais verts agissent comme pièges dans une certaine mesure.

En plein champ, les pulvérisations de pyrèthre (Trounce) sont efficaces. Ces pulvérisations peuvent devoir être répétées plusieurs fois dans l’été. Le savon insecticide est efficace contre les larves de punaises ternes.

Pyrale du maïs (voir Jean et Boisclair, 2009) La pyrale affecte principalement le maïs sucré et les poivrons. La larve fait des trous et des galeries dans les épis ou dans les poivrons.

La pyrale hiverne dans les résidus de maïs.

Le Btk et le spinosad (Enstrust) sont efficaces contre la pyrale. Il faut surveiller les avertissements du RAP pour savoir quand intervenir.

Des pièges à phéromone installés en bordure des champs sont fort utiles pour déterminer le meilleur moment pour intervenir sur sa propre ferme (voir Villeneuve, 2007).

Pour le maïs, il est aussi possible d’utiliser la lutte biologique avec les trichogrammes. Des recherches sont en cours pour évaluer leur efficacité dans le poivron. Des résultats positifs ont été obtenus dans le Nord-Est américain avec cette méthode.

Il existe également une méthode d’échantillonnage séquentiel comme outil d’aide à la décision quant à la nécessité d’intervenir ou non.

Ver blanc (larve de hanneton) Le ver blanc fait problème lors de retours de prairie. Les larves, qui restent trois ans dans le sol, se nourrissent des racines. Les pommes de terre peuvent être fortement attaquées.

On peut travailler le sol en été de façon à exposer les larves à la surface du sol et qu’elles soient mangées par leur prédateurs (exemples : ratons, moufettes, oiseaux) et exposées aux éléments. Les larves de deuxième et troisième années sont détruites par un travail du sol fait entre le début de mai et la fin de juin. Les larves de première année sont détruites par un travail du sol fait entre la fin de juillet et le début de septembre.

Les nématodes bénéfiques (voir le chapitre Produits phytosanitaires, lutte biologique et pulvérisation) ont une certaine efficacité.

Ver fil de fer (voir Boulet, 2009; Chaput, 2000a) Ces larves de coléoptère sont souvent problématiques pour toutes sortes de légumes durant les deux années qui suivent la mise en culture d’une vieille prairie. Les carottes et les pommes de terre y sont particulièrement sensibles. Ces insectes attaquent le système racinaire des cultures.

Les moyens de lutte sont peu nombreux. Il faut éviter de semer des légumes sensibles aux attaques du ver fil de fer (carottes, pommes de terre) dans les champs infestés, en particulier après une vieille prairie de graminées. On recommande d’intégrer de la luzerne dans la rotation, car elle est défavorable aux vers fil de fer. D’autres cultures (laitue, tournesol, sarrasin) permettent aussi d’en réduire les populations, de même qu’une jachère d’été à la suite de la destruction de la prairie.

Les nématodes bénéfiques (voir le chapitre Produits phytosanitaires, lutte biologique et pulvérisation) ont une certaine efficacité.

Ver gris ou noctuelle (voir Chaput, 2000b) Certaines années, ce type de larve peut être un problème majeur pour plusieurs légumes. La larve sectionne les plantules les unes après les autres sur un rang, ou mange une grosse partie du feuillage des jeunes légumes. Les attaques sont souvent imprévisibles. L’insecte est actif la nuit.

Les andains de compost doivent être couverts, car la femelle adulte du ver gris y pond ses œufs.

Plusieurs méthodes de lutte ont une certaine efficacité :

- aller au champ en fin de soirée ou la nuit pour ramasser les larves ou pour pulvériser du pyrèthre (Trounce). Elles sont actives la nuit et, par conséquent, faciles à trouver;

- pulvériser le feuillage de Btk (Bacillus thuringiensis, var. Kurstki). Il doit y avoir assez de feuillage pour que ce soit efficace;

- utiliser des nématodes bénéfiques (voir le chapitre Produits phytosanitaires, lutte biologique et pulvérisation).

Tableau 2. Ravageurs les plus courants des alliacées

Ravageurs des alliacées Caractéristiques Méthodes de lutte, produits phytosanitaires ayant une certaine efficacité
Teigne du poireau (voir Leblanc et Dion Laplante, 2017) Cet insecte pond sur le poireau, l’oignon et l’ail. La larve entre dans le cœur ou les feuilles du légume; des striures sont visibles sur les feuilles. On voit aussi parfois les excréments (aspect de sciure de bois) des chenilles. Le cœur des poireaux peut être complètement détruit. On observe trois générations dans l’été. La deuxième et, surtout, la troisième génération sont les plus dommageables pour le poireau alors que la première et la deuxième le sont pour l’ail d’automne. L’oignon est rarement attaqué. Il est presque impossible de traiter ce dernier, car la larve entre très rapidement dans la feuille, là où le produit ne peut pas l’atteindre.

Le Btk et, surtout, le spinosad (Enstrust) sont efficaces, mais ils ne sont pas homologués pour la lutte contre cet insecte. Les traitements doivent être effectués avant que la larve disparaisse à l’intérieur du légume. Il est important de surveiller les avertissements du RAP pour intervenir au bon moment ou d’installer soi-même des pièges (voir Leblanc, 2006).

Comme les larves pénètrent rapidement à l’intérieur des tissus, elles sont très difficiles à arrêter.

Thrips

Cet insecte minuscule se retrouve souvent à la base des feuilles d’oignon ou de poireau. Des petites striures argentées apparaissent sur les feuilles. En cas de forte infestation, le plant sèche et dépérit.

Comme pour la punaise terne, les infestations de thrips augmentent après les coupes de foin, car ces derniers quittent les champs de foin pour aller dans les champs voisins.

Il faut détruire les résidus d’alliacées. Il est aussi recommandé de planter les alliacées loin des champs de luzerne ou de blé d’hiver, car les thrips y hivernent. La population de thrips baisse fortement lors de pluies abondantes.

Le savon insecticide et le pyrèthre (Trounce) sont efficaces.

Tableau 3. Ravageurs les plus courants des brassicacées

Ravageurs des brassicacées Caractéristiques Méthodes de lutte, produits phytosanitaires ayant une certaine efficacité
Cécidomyie du chou-fleur (voir Gagnon, 2006; Campagnaro 2008) Cet insecte attaque les brassicacées et est de loin le plus problématique de tous. Les pertes sont souvent totales. L’insecte pond ses œufs sur les méristèmes en croissance et le légume ne se forme pas (brocoli) ou est déformé (choux). On peut voir des cicatrices brunes à la base des pétioles.

La rotation est primordiale, car l’insecte hiverne dans le sol là où il y avait des brassicacées la saison précédente. Il faut détruire les résidus de cultures immédiatement après la récolte. L’insecte peut attaquer durant toute la saison; il faut donc protéger la culture durant toute la saison.

L’utilisation d’une couverture flottante très légère, qui n’augmente pas la température, est efficace.

Le spinosad (Enstrust) n’est pas homologué au Canada pour la lutte contre la cécidomyie, mais il est utilisé contre cet insecte en Europe. Toutefois, les doses doivent être élevées et les applications répétées, ce qui est « hors étiquette ». L’utilisation abusive d’ insecticide risque d’entraîner le développement de résistances et est À PROSCRIRE.

Certaines formulations de neem (non homologué) sont efficaces et devraient être homologuées bientôt au Canada.

Mouche du chou La mouche du chou pond ses œufs au printemps à la base des brassicacées. La larve se nourrit de la racine et les plants meurent ou arrêtent leur croissance. Les dégâts peuvent être majeurs. Il peut y avoir jusqu’à trois générations par saison dans certaines régions du Québec. La mouche du chou peut donc être problématique tout l’été pour les brassicacées-racines. Une deuxième génération affecte fortement les rutabagas.

La méthode la plus efficace consiste à utiliser des couvertures flottantes jusqu’au moment où la ponte cesse (en général, c'est surtout la première génération qui est problématique). Certains producteurs retardent les transplantations afin de mettre les transplants en terre après le premier pic de ponte.

Les nématodes bénéfiques (voir le chapitre Produits phytosanitaires, lutte biologique et pulvérisation) ont une certaine efficacité.

Chenilles des brassicacées (fausse arpenteuse du chou, piéride du chou et fausse teigne) Ces chenilles vertes se développent en été sur le feuillage et sur les légumes eux-mêmes.

Il faut faire un dépistage et appliquer régulièrement du Btk (tous les 7 à 10 jours). Attention! Le Btk devient moins efficace lorsque le stade larvaire est avancé. Il vaut mieux traiter quand les larves sont petites.

Il faut détruire les résidus de cultures immédiatement après la récolte.

Le spinosad (Enstrust) est aussi efficace contre ces insectes.

Tableau 4. Ravageurs les plus courants des cucurbitacées

Ravageurs des cucurbitacées Caractéristiques Méthodes de lutte, produits phytosanitaires ayant une certaine efficacité
Chrysomèle rayée du concombre Ce ravageur transmet la bactérie (Erwinia tracheiphila) responsable du flétrissement bactérien.

Les plants cultivés dans des conditions optimales offrent une assez bonne résistance naturelle. Lorsque cela ne suffit pas, la plupart des producteurs considèrent que l’utilisation d’une couverture flottante jusqu’au moment de la floraison est la méthode la plus efficace. Les plants peuvent ainsi se développer sans stress et la population de chrysomèle est maintenue faible au début de la saison. Il est impératif d’enlever la couverture lorsque que la floraison commence pour permettre aux abeilles de polliniser les fleurs. À ce stade, les plants sont assez gros et peuvent résister à la chrysomèle, sauf s’il y a flétrissement bactérien important. Les tunnels de plastique perforé offrent aussi une bonne protection contre les chrysomèles. Il est aussi possible de planter des cultures pièges. Il s’agit de cucurbitacées comme la courge Hubbard, très attirante pour la chrysomèle (voir Couture, 2009), sur lesquelles (et uniquement sur celles-ci) on pulvérise du pyrèthre afin de tuer les chrysomèles qui s’y concentrent.

Le pyrèthre (Trounce) a une certaine efficacité, mais les pulvérisations doivent être répétées. Elles doivent être faites tôt le matin lorsque les chrysomèles ne sont pas actives. Le Surround a aussi une certaine efficacité, mais il faut répéter les applications après de fortes précipitations, ou encore dès que du nouveau feuillage apparaît, ce qui est difficile en été. Ce produit peut être très intéressant pour protéger les jeunes plants. Certaines formulations de neem (non homologué) peuvent être efficaces et devraient être homologuées bientôt au Canada.

Tableau 5. Ravageurs les plus courants de la carotte

Ravageurs de la carotte Caractéristiques Méthodes de lutte, produits phytosanitaires à utiliser
Mouche de la carotte

Les jeunes larves se nourrissent des radicelles, ce qui peut tuer les jeunes plants. Les larves plus âgées entrent dans le tiers supérieur des racines et creusent des galeries. Souvent, on observe une attaque (petite tache rouille) entre la racine tubérisée et la petite racine pivotante qui la prolonge; c’est le point d'entrée des larves et le premier indice de leur présence.

Souvent peu visibles à la récolte, les dégâts le sont beaucoup plus à l’entreposage.

L’utilisation d’une couverture flottante est efficace.

Il existe également des pièges qui peuvent être utilisés pour détecter la présence de cet insecte.

L’insecte adulte (mouche) est attiré par l’odeur de la carotte. Ainsi, les producteurs qui utilisent les techniques de récolte par éclaircissage contribuent à augmenter le risque d’infestation.

Un binage/sarclage fréquent près de la culture perturbe la ponte et le développement de l’insecte.

Tableau 6. Ravageurs les plus courants des solanacées (pomme de terre)

Ravageurs des solanacées (pomme de terre) Caractéristiques Méthode de lutte, produit phytosanitaire ayant une certaine efficacité
Doryphore Les dommages sont causés principalement par les larves qui se nourrissent des feuilles et défolient les plants.

La rotation joue un rôle capital dans la lutte contre le doryphore. Les pièges-fosses sont efficaces pour la première vague de doryphores (voir Bélanger).

La capture manuelle des adultes et larves (surtout la première génération) peut se faire pour les petites parcelles. On peut aussi utiliser un aspirateur.

Les pulvérisations de spinosad (Enstrust) sont très efficaces contre cet insecte. Le nombre d’applications autorisées est toutefois restreint, d’où l’importance de l’appliquer de façon judicieuse.


Sommaire du guide
Mots clés

Aucun mot clé.

Une réalisation de

Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité
Coopérative pour l'agriculture de proximité écologique
L'Odyssée bio de Gigi
Procédurable