Chapitre 2. Travail du sol
En grande culture, on cherche souvent à limiter le travail du sol en profondeur et le nombre de passages dans les champs. Cela permet de réduire les coûts associés à ces opérations et de préserver l’activité biologique dans la couche de surface du sol sans diluer ses éléments nutritifs dans la couche arable. En maraîchage biologique, bien qu’il soit possible et souhaitable de réduire le nombre de passages, l’objectif est plutôt de développer une couche de surface épaisse et riche dans laquelle les légumes, qui sont des plantes de sols riches, pourront se développer pleinement. L’approfondissement de la couche de surface est un objectif à long terme.
L’ouvrage intitulé La culture biologique des légumes (La France, 2007) contient des descriptions précises des outils de travail du sol. Un chapitre entier est consacré à ces équipements. Les paragraphes qui suivent présentent certaines options qui s’offrent aux producteur·rices diversifié·es et quelques éléments pouvant les aider à choisir parmi la gamme d’outils disponibles.
Il est toujours possible de travailler avec de l’équipement usagé et adapté à la grosseur d’un tracteur de ferme : charrue à deux ou trois raies, herse à disque, vibroculteur. Ces équipements sont faciles à trouver. Il ne sert à rien d’investir dans de l’équipement neuf. Il est aussi possible de recourir au travail à forfait. Les taux indicatifs du travail à forfait de la plupart des équipements agricoles sont présentés dans un feuillet des Références économiques (CRAAQ, 2010). Les coûts varient avec le prix des carburants.