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En ce qui concerne le brocoli, il est fréquent d'avoir à faire plus de trois semis pour obtenir une production étalée sur toute la saison..
En ce qui concerne le brocoli, il est fréquent d'avoir à faire plus de trois semis pour obtenir une production étalée sur toute la saison.


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« Pendant plusieurs années, nous avons fait trois semis de brocoli dans la saison. Le problème est que certaines années (trop sèches ou trop chaudes par exemple), le laps de temps entre les récoltes des différentes variétés varie et on a parfois connu des ruptures de stock. »
« Pendant plusieurs années, nous avons fait trois semis de brocoli dans la saison. Le problème est que certaines années (trop sèches ou trop chaudes par exemple), le laps de temps entre les récoltes des différentes variétés varie et on a parfois connu des ruptures de stock. »


<p class="blockquote-footer">Robert St-Arnaud, Ferme Campanipol</p>
<p class="blockquote-footer">Robert St-Arnaud, Les Jardins Bio Campanipol</p>
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Version du 2022-06-27 à 14:54:52

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Sommaire du guide


Pour produire sur une longue période, il faut étaler la production de légumes, ce qui implique des semis successifs ou transplantations successives pour un certain nombre de légumes. Selon les légumes, les semis sont faits aux périodes ou aux intervalles suivants :

  • semis de printemps et d’automne : épinard, pois;
  • semis tous les dix jours ou toutes les deux semaines : laitues;
  • semis toutes les trois à cinq semaines: haricot, chou-fleur, brocoli, carotte, betterave, navet, oignon vert.

Selon les légumes et la gestion adoptée par les fermes, le nombre de semis peut varier de 3 à 6.

Certains légumes pourraient produire durant toute la saison, mais le rendement ou la qualité baissent à la longue. Il est recommandé de faire deux semis durant l’été et même trois dans certains cas, pour des légumes tels que les concombres et les courgettes.

D’autres légumes ne sont semés qu’une fois dans la saison, mais assez tardivement pour une production d’automne : rutabaga, radis noir, radis daïkon.

Lorsque les superficies disponibles sont limitées, il est possible de faire des semis successifs de plantes qui poussent pendant une courte durée. Les principales cultures qui s’y prêtent sont les laitues, les épinards, les haricots, les pois, les rabioles, les carottes, les betteraves, le chou-rave, le chou chinois et le brocoli.

Le semis simultané de variétés ayant des durées de croissance différentes permet aussi d’étaler la production tout en diminuant le nombre de semis successifs. Le choix des variétés doit se faire à la lumière des expérimentations effectuées à la ferme pendant plusieurs années.

« Nous faisons trois semis/transplantations de brocoli durant la saison. Cinq à sept cultivars ayant des durées de croissance qui varient de 5 à 6 jours sont utilisés. Ceci permet de limiter le nombre de semis et de transplantations. Pour faciliter les implantations, les travaux de préparation du sol et les faux semis, nous coordonnons les plantations sur le rythme des laitues. Ceci permet de n’atteler le transplanteur au tracteur qu’une seule fois par deux semaines. Le reste des semis est coordonné pour qu’ils soient prêts à transplanter en même temps que les laitues. Pour avoir des laitues chaque semaine, nous en plantons généralement toutes les deux semaines. Nous utilisons quatre variétés (deux rouges, deux vertes), dont 2 hâtives (40-46 jours) et deux tardives (47-52 jours). »

En ce qui concerne le brocoli, il est fréquent d'avoir à faire plus de trois semis pour obtenir une production étalée sur toute la saison.

« Pendant plusieurs années, nous avons fait trois semis de brocoli dans la saison. Le problème est que certaines années (trop sèches ou trop chaudes par exemple), le laps de temps entre les récoltes des différentes variétés varie et on a parfois connu des ruptures de stock. »

Le choix de plusieurs variétés par espèce comporte des avantages tels que la synchronisation des semis, l’étalement des récoltes, la résistance aux maladies et aux intempéries, l’augmentation de la diversité, etc. Par contre, une trop grande abondance de variétés peut être plus nuisible qu’utile en raison de l’augmentation de la superficie en culture et du travail, ce qui a pour effet de diminuer le revenu.

Le choix des variétés doit aussi se faire selon plusieurs autres considérations :

  • la région;
  • le sol;
  • la rusticité;
  • les contraintes phytosanitaires;
  • la qualité et l’uniformité;
  • les standards de marché;
  • la nécessité d’étaler la production dans la saison;
  • le mode de culture.


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