« Guide 04-01-03 » : différence entre les versions
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<p class="lead"> | <p class="lead">Le pH est, en général, un reflet de l’état calcique du sol. Un pH eau de 6,5 est l’objectif général à atteindre, car il convient à la plupart des cultures.</p> | ||
Sur une ferme biologique très diversifiée, il n’est pas intéressant de maintenir le pH bas pour contrer la gale commune dans la pomme de terre ou, au contraire, de le garder très élevé pour éviter la hernie des crucifères. On privilégiera plutôt la culture de variétés de pomme de terre résistantes à la gale et le respect d’une rotation suffisamment longue pour prévenir la hernie. | |||
Au Québec, il est plutôt rare qu’un sol n’ait jamais besoin de chaux. Hormis quelques sols calcaires (exemple : série Saint-Bernard), le climat humide et les récoltes font en sorte que le sol perd constamment du calcium. Les apports de chaux aident à la structuration du sol et, par conséquent, à son drainage et son aération. Ils aident aussi au travail des vers de terre et des bactéries. À un prix de 30 à 50 $ la tonne selon les régions, la chaux demeure la façon la plus économique de remplacer le calcium. Les quantités de chaux à apporter sont déterminées en fonction du pH cible et du pH tampon fourni par l’analyse de sol (voir la section ''[[Guide 04-06-03|Le chaulage]]''). Les quantités de chaux requises peuvent aussi être obtenues d’un conseiller agricole. | |||
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Version du 2023-01-18 à 16:27:32
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Weill, A. et J. Duval. (2009). Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée. Équiterre.
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Le pH est, en général, un reflet de l’état calcique du sol. Un pH eau de 6,5 est l’objectif général à atteindre, car il convient à la plupart des cultures.
Sur une ferme biologique très diversifiée, il n’est pas intéressant de maintenir le pH bas pour contrer la gale commune dans la pomme de terre ou, au contraire, de le garder très élevé pour éviter la hernie des crucifères. On privilégiera plutôt la culture de variétés de pomme de terre résistantes à la gale et le respect d’une rotation suffisamment longue pour prévenir la hernie.
Au Québec, il est plutôt rare qu’un sol n’ait jamais besoin de chaux. Hormis quelques sols calcaires (exemple : série Saint-Bernard), le climat humide et les récoltes font en sorte que le sol perd constamment du calcium. Les apports de chaux aident à la structuration du sol et, par conséquent, à son drainage et son aération. Ils aident aussi au travail des vers de terre et des bactéries. À un prix de 30 à 50 $ la tonne selon les régions, la chaux demeure la façon la plus économique de remplacer le calcium. Les quantités de chaux à apporter sont déterminées en fonction du pH cible et du pH tampon fourni par l’analyse de sol (voir la section Le chaulage). Les quantités de chaux requises peuvent aussi être obtenues d’un conseiller agricole.
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