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<p class="lead">Le choix de l’espacement doit se faire en fonction du système de production et de la culture. Lorsque le travail est uniquement fait de façon manuelle, l’espacement peut être plus faible que si le travail est mécanisé. Il en découle toutefois une ventilation réduite des plants et donc un risque accru de maladie. Dans un tel système, il demeure malgré tout intéressant de viser un semis et une plantation aussi denses que possible. En effet, une densité accrue permet de mieux couvrir le sol et de créer plus d’ombrage, ce qui limite le développement des mauvaises herbes. D’autre part, il est avantageux de produire les légumes sur une superficie aussi petite que possible afin de réduire les surfaces à désherber. Le tableau 2 présente l’espacement recommandé entre les rangs et sur le rang pour chaque culture. Il est possible d’ajuster les données selon la situation de la ferme. Pour plus de détails, on peut consulter le livre intitulé ''La culture biologique des légumes'' de Denis La France (La France, 2007).</p>
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<p class="lead">Le choix de l’espacement doit se faire en fonction du système de production et de la culture. Lorsque le travail est uniquement fait de façon manuelle, l’espacement peut être plus faible que si le travail est mécanisé. Il en découle toutefois une ventilation réduite des plants et donc un risque accru de maladie. Dans un tel système, il demeure malgré tout intéressant de viser un semis et une plantation aussi denses que possible. En effet, une densité accrue permet de mieux couvrir le sol et de créer plus d’ombrage, ce qui limite le développement des mauvaises herbes. D’autre part, il est avantageux de produire les légumes sur une superficie aussi petite que possible afin de réduire les surfaces à désherber. Le tableau 1 présente l’espacement recommandé entre les rangs et sur le rang pour chaque culture. Il est possible d’ajuster les données selon la situation de la ferme. Pour plus de détails, on peut consulter le livre intitulé ''[https://www.craaq.qc.ca/Publications-du-CRAAQ/la-culture-biologique-des-legumes/p/PEDI0200 La culture biologique des légumes]'' de Denis La France (La France, 2007).</p>


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'''Tableau 1.''' Espacements entre les rangs et sur le rang recommandés pour certains légumes (MAAARO, 2007)
'''Tableau 1.''' Espacements entre les rangs et sur le rang recommandés pour certains légumes (MAAARO, 2007)
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# En réalité, les rangs doivent être plus espacés afin de faciliter la récolte.
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La plupart des fermes utilisent des planches (voir le chapitre ''[[Guide 04-02-00|Planches, buttes et billons]]'') dont la largeur varie entre de 1,5 et 1,8 m. Il est alors possible de semer ou de planter, selon les légumes, un, deux ou trois rangs par planche. Un système à deux rangs par planche espacés de 75 cm est un standard assez simple et fonctionnel. Par exemple, même si on recommande 30 ou 40 cm entre les rangs de persil ou de laitue, ces légumes se cultivent très bien à 75 cm. La ventilation, la qualité et le calibre sont meilleurs, et ils sont beaucoup plus faciles à sarcler, avec un sarcleur Reigi par exemple, ce qui réduit le coût de production.
La plupart des fermes utilisent des planches (voir le chapitre ''[[Guide 04-02-04|Planches, buttes et billons]]'') dont la largeur varie entre de 1,5 et 1,8 m. Il est alors possible de semer ou de planter, selon les légumes, un, deux ou trois rangs par planche. Un système à deux rangs par planche espacés de 75 cm est un standard assez simple et fonctionnel. Par exemple, même si on recommande 30 ou 40 cm entre les rangs de persil ou de laitue, ces légumes se cultivent très bien à 75 cm. La ventilation, la qualité et le calibre sont meilleurs, et ils sont beaucoup plus faciles à sarcler, avec un sarcleur Reigi par exemple, ce qui réduit le coût de production.


Il est à noter que le compagnonnage n’est pas abordé dans ce guide. Il s’agit d’une technique de jardinage qui ne peut pas être mise en application à grande échelle dans le contexte québécois à cause de la quantité de travail requis. En effet, la main-d’œuvre est chère, ce qui oblige les fermes à se mécaniser pour rester efficaces lorsque les superficies augmentent. D’autre part, le maraîchage diversifié est complexe et demande une capacité de gestion exceptionnelle. L’utilisation du compagnonnage augmente encore cette complexité, ce qui n’est pas souhaitable.
Il est à noter que le compagnonnage n’est pas abordé dans ce guide. Il s’agit d’une technique de jardinage qui ne peut pas être mise en application à grande échelle dans le contexte québécois à cause de la quantité de travail requis. En effet, la main-d’œuvre est chère, ce qui oblige les fermes à se mécaniser pour rester efficaces lorsque les superficies augmentent. D’autre part, le maraîchage diversifié est complexe et demande une capacité de gestion exceptionnelle. L’utilisation du compagnonnage augmente encore cette complexité, ce qui n’est pas souhaitable.
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Weill, A. et J. Duval. (2009). Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée. Équiterre.

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Le choix de l’espacement doit se faire en fonction du système de production et de la culture. Lorsque le travail est uniquement fait de façon manuelle, l’espacement peut être plus faible que si le travail est mécanisé. Il en découle toutefois une ventilation réduite des plants et donc un risque accru de maladie. Dans un tel système, il demeure malgré tout intéressant de viser un semis et une plantation aussi denses que possible. En effet, une densité accrue permet de mieux couvrir le sol et de créer plus d’ombrage, ce qui limite le développement des mauvaises herbes. D’autre part, il est avantageux de produire les légumes sur une superficie aussi petite que possible afin de réduire les surfaces à désherber. Le tableau 1 présente l’espacement recommandé entre les rangs et sur le rang pour chaque culture. Il est possible d’ajuster les données selon la situation de la ferme. Pour plus de détails, on peut consulter le livre intitulé La culture biologique des légumes de Denis La France (La France, 2007).

Tableau 1. Espacements entre les rangs et sur le rang recommandés pour certains légumes (MAAARO, 2007)

Espacement entre les rangs Espacement sur le rang
cm po cm po
Min. Max. Min. Max. Min. Max. Min. Max.
Brassicacées
Brocoli 60 75 24 30 30 45 12 18
Chou chinois 45 50 18 20     0
Chou de Bruxelles 75 90 30 35 45 60 18 24
Chou de Savoie 70 80 28 31 30   12
Chou hâtif 60 75 24 30 30 45 12 18
Chou tardif 75 90 30 35 40 60 16 24
Chou-fleur 75 90 30 35 45 60 18 24
Chou-rave 70 80 28 31 10   4 0
Cucurbitacées
Concombre 120 180 47 71 30   12  
Cornichon 120 180 47 71 30   12  
Courge buissonnante 90 180 35 71 45 100 18 39
Courge coureuse 150 300 59 118 100 150 39 59
Melon 150 180 59 71 60 90 24 35
Melon d'eau 180 300 71 118 90 120 35 47
Zucchini 120 180 47 71 60  100 24 39
Légumineuses
Haricot 75 90 30 35 4,5   2
Pois1 15 20 6 8 4 5 2 2
Alliacées
Ail 20 8 7 15 3 6
Échalote française 30 60 12 24 15 20     
Oignon jaune 35 43 14 17 2,5 10 1 4
Oignon espagnol 35 43 14 17 10 12 4 5
Poireau 70 90 28 35 10 15 4 6
Racines
Betterave 30 40 12 16  5  10    
Carotte 30 85 12 33 3 5    
Céleri-rave 50 75 20 30  30  50    
Navet 30 50 12 20  5  10    
Panais 30 45 12 18 3 6 1,2 2,4
Radis 20 30 8 12 2   0,8  
Radis noir 40 75 16 30 12  15     
Rutabaga 60 90 24 35 13 15 5 6
Solanacées 
Aubergine 90 120 35 47 45 60 18 24
Pomme de terre 90 35 20 30 8 12
Piment 100 39 45   18
Tomate indéterminée 150 180 59 71 50 70 20 28
Tomate déterminée 90 150 35 59 30 60 12 24
Verdures
Laitue 30 40 12 16 25 40 10 16
Persil 30 40 12 16 10 35 4 14
Épinard 30 24 30 5 10 12 18
Basilic 30 75 28 31  20  40 12 16
Maïs 60 75 30 35 20 25 8 10

Notes

  1. En réalité, les rangs doivent être plus espacés afin de faciliter la récolte.

La plupart des fermes utilisent des planches (voir le chapitre Planches, buttes et billons) dont la largeur varie entre de 1,5 et 1,8 m. Il est alors possible de semer ou de planter, selon les légumes, un, deux ou trois rangs par planche. Un système à deux rangs par planche espacés de 75 cm est un standard assez simple et fonctionnel. Par exemple, même si on recommande 30 ou 40 cm entre les rangs de persil ou de laitue, ces légumes se cultivent très bien à 75 cm. La ventilation, la qualité et le calibre sont meilleurs, et ils sont beaucoup plus faciles à sarcler, avec un sarcleur Reigi par exemple, ce qui réduit le coût de production.

Il est à noter que le compagnonnage n’est pas abordé dans ce guide. Il s’agit d’une technique de jardinage qui ne peut pas être mise en application à grande échelle dans le contexte québécois à cause de la quantité de travail requis. En effet, la main-d’œuvre est chère, ce qui oblige les fermes à se mécaniser pour rester efficaces lorsque les superficies augmentent. D’autre part, le maraîchage diversifié est complexe et demande une capacité de gestion exceptionnelle. L’utilisation du compagnonnage augmente encore cette complexité, ce qui n’est pas souhaitable.


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Mots clés

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