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<p class="lead">De façon générale, les engrais verts devraient être détruits et incorporés au sol au moins deux semaines avant la mise en culture, car leur décomposition peut avoir un impact négatif sur l’implantation de la nouvelle culture. Les effets négatifs peuvent être dus à une décomposition trop active dans la zone racinaire ou à des phénomènes de phytotoxicité (en particulier après un engrais vert de seigle). Les résidus eux-mêmes peuvent bourrer dans le planteur ou le semoir, ou encore empêcher les graines d’avoir un bon contact avec le sol , ce qui nuira à la germination. Finalement, ils peuvent nuire aux opérations de désherbage subséquentes. Lorsque l’engrais vert est détruit peu de temps avant l’implantation d’une culture principale, il est préférable de l’incorporer en profondeur afin d’éviter en partie ces problèmes ou, mieux encore, d’avoir recours à une culture transplantée plutôt qu’à un semis.</p> | <p class="lead">De façon générale, les engrais verts devraient être détruits et incorporés au sol au moins deux semaines avant la mise en culture, car leur décomposition peut avoir un impact négatif sur l’implantation de la nouvelle culture. Les effets négatifs peuvent être dus à une décomposition trop active dans la zone racinaire ou à des phénomènes de phytotoxicité (en particulier après un engrais vert de seigle). Les résidus eux-mêmes peuvent bourrer dans le planteur ou le semoir, ou encore empêcher les graines d’avoir un bon contact avec le sol , ce qui nuira à la germination. Finalement, ils peuvent nuire aux opérations de désherbage subséquentes. Lorsque l’engrais vert est détruit peu de temps avant l’implantation d’une culture principale, il est préférable de l’incorporer en profondeur afin d’éviter en partie ces problèmes ou, mieux encore, d’avoir recours à une culture transplantée plutôt qu’à un semis.</p> | ||
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Weill, A. et J. Duval. (2009). Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée. Équiterre.
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De façon générale, les engrais verts devraient être détruits et incorporés au sol au moins deux semaines avant la mise en culture, car leur décomposition peut avoir un impact négatif sur l’implantation de la nouvelle culture. Les effets négatifs peuvent être dus à une décomposition trop active dans la zone racinaire ou à des phénomènes de phytotoxicité (en particulier après un engrais vert de seigle). Les résidus eux-mêmes peuvent bourrer dans le planteur ou le semoir, ou encore empêcher les graines d’avoir un bon contact avec le sol , ce qui nuira à la germination. Finalement, ils peuvent nuire aux opérations de désherbage subséquentes. Lorsque l’engrais vert est détruit peu de temps avant l’implantation d’une culture principale, il est préférable de l’incorporer en profondeur afin d’éviter en partie ces problèmes ou, mieux encore, d’avoir recours à une culture transplantée plutôt qu’à un semis.
Lorsque le système de production est manuel, il est préférable d’utiliser des engrais verts qui meurent durant l’hiver, car la destruction manuelle d’un engrais vert tel que le seigle ou le trèfle est plutôt ardue.
Engrais verts qui meurent durant l’hiver
Ces derniers peuvent être détruits à l’automne ou laissés durant l’hiver, car ils sont tués par le gel. Un engrais vert laissé durant l’hiver protège bien le sol, mais le paillis qu’il laisse au printemps ralentit l’assèchement et le réchauffement du sol. Un bon compromis consiste à effectuer un travail léger du sol le plus tard possible à l’automne pour détruire l’engrais vert. Cette opération laissera assez de résidus en surface pour protéger le sol. La décision de détruire ou pas l’engrais vert à l’automne dépend beaucoup de la texture du sol, des risques de compaction du sol au printemps lors du travail du sol et du moment prévu pour l’implantation de la culture principale l’année suivante. Pour une parcelle destinée aux primeurs et pour les sols de texture lourde (loam argileux, argile), il faut absolument travailler l’engrais vert l’automne précédent.
Engrais verts résistants à l’hiver
Selon la date prévue pour la mise en culture, ces engrais verts (seigle d'automne, trèfles rouge ou blanc, mélilot ou luzerne) doivent être détruits soit à l’automne, soit au printemps par un travail du sol agressif. Une destruction au printemps peut nécessiter plusieurs passages de la machinerie et, par conséquent, être plus coûteuse en temps et en énergie. Une telle pratique risque aussi d'assècher excessivement le sol et de donner un lit de semence trop motteux. Cette technique permet toutefois de protéger le sol de l’érosion en hiver et, surtout, à la fonte des neiges.
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