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<p class="lead">Comme le semis et la transplantation sont des opérations très importantes, il est préférable de bien superviser leur réalisation et de ne pas laisser des employés inexpérimentés faire seuls ce travail, même manuellement. De plus, il est essentiel d’avoir un plan des champs clair et précis, sur lequel sont bien identifiées les parcelles, les espèces et les variétés à semer. Un tel plan doit aussi tenir compte des facteurs agronomiques, par exemple les distances à respecter afin d’éviter des croisements indésirables entre les plantes, notamment les cucurbitacées.</p> | <p class="lead">Comme le semis et la transplantation sont des opérations très importantes, il est préférable de bien superviser leur réalisation et de ne pas laisser des employés inexpérimentés faire seuls ce travail, même manuellement. De plus, il est essentiel d’avoir un plan des champs clair et précis, sur lequel sont bien identifiées les parcelles, les espèces et les variétés à semer. Un tel plan doit aussi tenir compte des facteurs agronomiques, par exemple les distances à respecter afin d’éviter des croisements indésirables entre les plantes, notamment les cucurbitacées.</p> | ||
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Weill, A. et J. Duval. (2009). Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée. Équiterre.
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Comme le semis et la transplantation sont des opérations très importantes, il est préférable de bien superviser leur réalisation et de ne pas laisser des employés inexpérimentés faire seuls ce travail, même manuellement. De plus, il est essentiel d’avoir un plan des champs clair et précis, sur lequel sont bien identifiées les parcelles, les espèces et les variétés à semer. Un tel plan doit aussi tenir compte des facteurs agronomiques, par exemple les distances à respecter afin d’éviter des croisements indésirables entre les plantes, notamment les cucurbitacées.
Il est fréquent de faire un ou plusieurs faux-semis (voir le chapitre Plantes adventices) avant de planter ou semer les légumes. Cette technique est capitale pour diminuer la pression exercée par les mauvaises herbes, mais elle entraîne l’assèchement du lit de semence, ce qui peut obliger à irriguer s’il ne pleut pas durant cette période. Il est important de semer ou planter immédiatement après la dernière étape de préparation du lit de semence, surtout lorsque aucun faux-semis n’est planifié. Plus on attend longtemps avant de semer, plus le lit de semence sèche et plus les mauvaises herbes peuvent prendre de l’avance sur la culture principale. Il est important de rouler le sol lorsque les semences sont petites. Un roulage avant le semis permet de raffermir le sol et d’obtenir ainsi une profondeur de semis régulière. Un roulage après le semis permet un meilleur contact entre la semence et le sol, donc une germination plus uniforme. Certains semoirs sont équipés pour effectuer ces opérations lors du semis.
Il faut aussi prévoir que le désherbage commence avant la fin des semis (au stade fil blanc des mauvaises herbes) ou de la transplantation. Plusieurs fermes retardent trop le début du désherbage et se retrouvent ensuite avec un surplus de travail et des rendements diminués à cause de la compétition des mauvaises herbes en début de croissance. Le coût d’un transplanteur n’est toutefois pas très élevé, et son achat est à considérer lorsque le temps requis pour la transplantation manuelle limite les activités de désherbage. On peut aussi embaucher du personnel occasionnel pour que les grosses corvées ne retardent pas les autres travaux.
« Nous commençons le désherbage mécanique de 7 à 15 jours après le semis ou la transplantation. Nous désherbons ensuite manuellement sur le rang si nécessaire. »
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