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Concombres de serre

Il est possible de cultiver différentes variétés de concombres en serre. Les plus populaires sont les concombres anglais et les concombres libanais. Il s'agit de fruits apyrène (sans graines) et parthénocarpique, signifiant que les fleurs n'ont pas besoin d'être fécondée. Sur les sites de semenciers anglophones, il faut chercher la mention "seedless". De nombreuses variétés destinées aux serres n'auront que des fleurs femelles sur le plant.

Le calendrier de production du concombre est différent de celui de la tomate. Il faut compter 50 jours entre le semis et la première récolte.

On sème des concombres de type européen, car ce sont les plus productifs. La période de semis se fait généralement entre la fin de mars et le début d’avril pour commencer à récolter vers la mi-mai ou début de juin selon les conditions de croissance. Pour une ferme en ASC qui ne commence à livrer ses paniers que plus tard, il faut retarder le moment du semis.

Quand on transplante, il est important de mettre le sol de la motte des plants au même niveau que le sol de la serre pour prévenir la pourriture du collet. Le concombre est très fragile à des températures du sol trop basses (moins de 18 °C), celles-ci favorisant les attaques de Pythium et entraînant la pourriture du collet. Pour plus d’information sur les principales maladies du concombre de serre, voir Lacroix (2003).

La conduite de la culture ressemble à celle de la tomate pour ce qui est de la fertilisation. La taille est différente toutefois. En général, il faut enlever une fleur sur deux, sinon on perd en rendement et en qualité. En outre, en trop grand nombre, les fruits avortent, ce qui occasionne des vides dans le calendrier de récolte. Selon la vigueur et le moment de la saison où la culture débute, on enlèvera toutes les fleurs jusqu’au 6e ou 7e nœud sur la tige, pour amorcer ensuite la taille des fleurs à un nœud sur deux ou trois. Pour plus d’information sur la conduite et la taille du concombre, voir Papadopoulos (1994).

Il faut éviter de mettre des cucurbitacées à l’extérieur près des serres pour ne pas attirer la chrysomèle rayée du concombre et d’autres ravageurs spécialisés. On peut aussi installer des moustiquaires pour empêcher les chrysomèles d’entrer dans la serre.

Les concombres de serre sont généralement récoltés deux fois par semaine, en début de matinée. Ils sont placés au frais et emballés dans une pellicule plastique après leur récolte pour les garder fermes le plus longtemps possible. Ils peuvent se conserver une dizaine de jours à une température de 10 à 13 °C et à un taux d’humidité de 90 à 95 %.

Verdurettes en bac

La culture de laitues fines et d’autres plantes destinées aux salades occupe une part grandissante du marché des produits frais. Ces verdurettes peuvent être avantageusement cultivées en serre de façon biologique si elles sont cultivées assez intensivement. Cela permet à certains maraîchers en ASC d’offrir des paniers plus tôt en saison.

La culture en bac apparaît comme la meilleure technique pour ces verdurettes. Le travail se fait à une hauteur confortable, et on évite l’inconvénient d’un sol froid. Les rendements potentiels sont ainsi bien meilleurs. On place au moins 10 cm de terreau à transplant (terreau de repiquage contenant de 25 à 30 % de compost) dans des bacs de bois disposés à hauteur de travail, au fond desquels on aura disposé une pellicule plastique pour éviter le dessèchement trop rapide du terreau. La surface des bacs doit être de niveau. Comme le cycle de culture est très rapide (environ un mois), la fertilité sera suffisante pour un cycle de culture. Pour réaliser un second cycle de culture, on ajoute une nouvelle couche de terreau de 2,5 cm.

Le choix des cultures est vaste : mini-épinards, crucifères asiatiques, laitues de toutes sortes (feuilles de chêne, laitue rouge, etc.). Plusieurs semenciers offrent des mélanges de semences pour mesclun. Pour un meilleur contrôle de la qualité et des conditions de croissance, certains producteurs préfèrent cultiver chaque espèce individuellement et les mélanger ensuite pour la vente.

Les densités de semis peuvent être élevées, pour autant qu’il y ait une bonne aération et un contrôle de l’eau adéquat. L’irrigation se fait à la main.

Aubergines

Les aubergines attirent beaucoup d’insectes et d’acariens nuisibles. Les plants doivent être inspectés régulièrement. Le Centre de recherche et de développement technologique agricole de l’Outaouais (CREDÉTAO) a publié un document qui explique en détail la conduite de l’aubergine biologique en serre (Gobeil, 2003).

Poivrons

La culture du poivron en serre fait l’objet d’un guide disponible au CRAAQ (Turcotte, 2008). Bien qu’il ait été réalisé pour la culture hydroponique conventionnelle, il contient des informations très utiles pour la conduite de culture qui s’appliquent aussi en production biologique. La culture de variétés de couleur qui se vendent à bon prix aide à rentabiliser la production.

Transplants

Il existe un bon marché pour les transplants de tomates, de légumes, de fines herbes, de fleurs, etc. Les consommateurs qui fréquentent les marchés publics sont particulièrement à l’affût de caissettes de transplants en mai et juin. Pour plus de détails, voir le chapitre Production de transplants.

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