Introduction à la rotation des cultures

De Wiki maraîcher
Version datée du 2023-02-09T14:48:46 par Ghislain Jutras (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Guide 02-03-01
Aller à :navigation, rechercher
Production


Le contenu qui suit est issu de :

Weill, A. et J. Duval. (2009). Guide de gestion globale de la ferme maraîchère biologique et diversifiée. Équiterre.

Pour contribuer, vous pouvez commenter (en bas de page) ou démarrer une discussion sur le sujet (bouton « … » en haut à droite). Pour modifier le contenu, veuillez contacter les auteur·rices ou écrire à l’équipe du WM. Pour suivre l'évolution de cette page, sélectionnez l'option à cet effet dans le menu "...".


La mise en place d’une rotation est une pratique importante en maraîchage biologique. Elle constitue l’outil de base dans lequel s’inscrivent toutes les autres interventions. Une gestion adéquate de la fertilité ne peut se faire qu’avec une bonne rotation. Ce chapitre aborde les aspects pratiques de la mise en place d’une rotation. Ces sujets sont aussi couverts, de façon plus globale et extensive, dans les ouvrages suivants :

En maraîchage diversifié, la rotation a pour objectifs de :

  • réduire l’incidence des insectes et des maladies;
  • minimiser les populations de mauvaises herbes;
  • maintenir la fertilité du sol;
  • permettre de gérer les épandages de matières fertilisantes;
  • permettre aux racines d’exploiter l’ensemble de la couche arable;
  • maximiser les rendements;
  • maintenir le niveau d’humus dans le sol et le renouveler;
  • améliorer l’état du sol en planifiant les opérations nécessaires au bon moment (nivelage, sous-solage, etc.);
  • minimiser l’érosion.

Pour atteindre ces objectifs, on peut appliquer le principe d’alternance de diverses façons :

  • alterner les familles de légumes;
  • alterner les cultures salissantes[1] (carotte, oignon et pois) et des cultures nettoyantes (cultures produisant beaucoup de feuillage et poussant rapidement ou pouvant être bien sarclées, comme la pomme de terre);
  • intégrer une culture dite « régénératrice du sol » comme un engrais vert pendant une saison complète ou, mieux, une prairie dans la séquence de rotation;
  • alterner les cultures exigeantes (brassicacées, solanacées) et les cultures peu ou moyennement exigeantes (la plupart des légumes racines, les cucurbitacées et quelques légumes feuilles);
  • alterner les légumes à enracinement superficiel (laitue, oignon, choux, brocoli, chou-fleur, céleri, poireau, épinard), des légumes à enracinement intermédiaire (haricot, pois, pomme de terre, carotte, betterave, bette à cardes, concombre, courge d’été, aubergine, piment, rutabaga, navet) et des légumes à enracinement profond (endive, panais, tomate, citrouille, melon d’eau, courge d’hiver).
Sommaire du guide
Mots clés

Aucun mot clé.

  1. La notion de cultures dites « nettoyantes » ou « salissantes » peut varier selon la gestion. Certains producteurs trouvent, par exemple, que les courges d’hiver, les pommes de terre et même les brocolis qui n’ont pas été détruits assez tôt après la récolte peuvent être plus salissants que les carottes.

Une réalisation de

Centre d'expertise et de transfert en agriculture biologique et de proximité
Coopérative pour l'agriculture de proximité écologique
L'Odyssée bio de Gigi
Procédurable