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Version du 2022-06-25 à 15:51:15
Infrastructure et équipement de base en période de démarrage et évolution
La question de l’équipement de base à se procurer et de l’infrastructure requise lors du démarrage d’une entreprise est fondamentale. Idéalement, lors du démarrage, il faut prévoir l’évolution de l’entreprise et ainsi planifier les investissements. Voici quelques ressources pour ce faire :
- Références technico-économiques en maraîchage diversifié : Budgets d'opération et investissements (CETAB+, 2021);
- Fiche synthèse - Culture maraîchère biologique diversifiée (CRAAQ, 2018);
- Guide technico-économique de démarrage de l’entreprise maraîchère commercialisant selon la formule de l’agriculture soutenue par la communauté : Résultats d’une enquête réalisée en 2008 auprès des entreprises (MAPAQ, 2013).
Par ailleurs, des exemples de possibilités sont décrites ci-après pour deux cas typiques : une ferme très peu ou pas mécanisée et une ferme mécanisée. À noter que les données remontent à 2008.
Cas 1 : Ferme très peu ou pas mécanisée
Avec une excellente gestion, il est possible, dans le cas de l’ASC, de produire manuellement jusqu’à 100 paniers environ. Chaque opération doit être réfléchie et bien calculée afin d’être le plus efficace possible, tant sur le plan de la main-d’œuvre que sur le plan des rendements. En effet, il faut désherber la plus petite superficie possible et donc avoir les plus grands rendements possible dans le moins d’espace possible. Un système manuel intensif peut permettre d’obtenir un revenu à l’hectare beaucoup plus élevé qu’un système mécanisé. Par contre, il oblige à garder l’entreprise assez petite et souvent à aller chercher un revenu complémentaire à l’extérieur de la ferme pendant l’hiver.
Il ne faut toutefois pas commencer avec plus de 50 paniers, car il s’agit d’un système pour lequel une mise au point très poussée doit être effectuée afin d’obtenir un bon niveau de performance.
Le tableau 1 présente les investissements nécessaires pour démarrer une entreprise d’une cinquantaine de paniers selon les propriétaires de la ferme Les Jardins de la Grelinette. Les coûts d’acquisition de la terre et des bâtiments ne sont pas inclus.
Tableau 1. Matériel et investissements requis pour démarrer une entreprise d’environ 50 paniers selon l’expérience de la ferme Les Jardins de la Grelinette
Éléments | Coût en 2008 ($)1 |
---|---|
Infrastructure | |
Serre commerciale de 120 m2 (pour les transplants de 60 paniers et des tomates) | 3 500 |
Équipement de chauffage efficace (pour la serre) | 1 000 |
Chambre froide | 4 000 |
Local pour la préparation des paniers | Variable selon les infrastructures en place |
Système d’irrigation de base | 1 000 |
Clôture électrique | 500 |
Outils et équipements | |
Rotoculteur commercial | 3 500 |
Équipement de semis : multicellules, plateaux, arrosoirs, etc. | 400 |
Semoir | 300 |
Pulvérisateur | 125 |
Équipement de désherbage | 250 |
Râteaux, pelles, bêches, brouette | 400 |
Agrotextile et arceaux | 500 |
Paniers de récolte, balance | 300 |
Remorque (avec véhicule de tous les jours) | 2 000 |
Total | 17 775 |
Notes
- Coûts approximatifs à actualiser auprès des fournisseurs.
Pour une production de 25 paniers, la ferme Le Vallon des Sources recommande les acquisitions indiquées au tableau 2.
Tableau 2. Infrastructure et équipement recommandés par la ferme Le Vallon des Sources
Infrastructure | Outils et équipement |
---|---|
Serre chauffée de 15 à 20 m2 | Rotoculteur commercial |
Tunnel de 30 à 40 m2 | Système d’irrigation de base |
Chambre froide | Équipement de semis : multicellules, plateaux, arrosoirs, etc. |
Local pour la préparation des paniers (0,5 à 1 m2/panier) | Équipement de désherbage |
Bac de lavage | Semoir |
Pulvérisateur | |
Râteaux, pelles, bêches, brouette | |
Agrotextile et arceaux | |
Paniers de récolte, balance | |
Véhicule pour la livraison des légumes |
Cas 2 : Ferme mécanisée
Dans la plupart des cas, pour produire de 50 à 100 paniers, on peut commencer à mécaniser l’entreprise. Ce sont principalement les coûts de main-d’œuvre qui amènent une entreprise à passer à un système mécanisé. Un employé qui travaille 6 mois par année au taux de 12 $ l’heure sur une ferme coûte environ 11 000 $. Il faut comparer un tel coût avec celui de la machinerie. Il faut toutefois être capable de bien acheter et avoir un minimum de compétences en mécanique. Un autre facteur qui amène à la mécanisation est la qualité de vie. Épandre manuellement de 50 à 100 tonnes de compost est ardu, surtout quand on n’est plus très jeune !
« Il faut mécaniser rapidement et c’est ce que nous aurions dû faire. Dès qu’on gère du compost, il faut un tracteur, un chargeur et un épandeur. La gestion du compost à la main est trop difficile. Nous avons aussi transplanté longtemps à la main. Notre qualité de vie s’est nettement améliorée lorsque nous avons acheté un transplanteur. Les outils usagés ne sont pas très chers, mais il faut savoir bien acheter. »
Les outils de base nécessaires à la mécanisation sont présentés au tableau 3.
Tableau 3. Équipement de base nécessaire à la mécanisation
Équipement à acquérir dans un premier temps | Équipement à acquérir par la suite |
---|---|
Tracteur, 50 HP environ | Semoirs Planet Junior ou semoirs de précision |
Outils de travail du sol :
|
Transplanteur |
Outils de désherbage (en plus des outils manuels) :
|
Pulvérisateur porté par le tracteur |
Épandeur, chargeur sur le tracteur | Petit tracteur |
Remorques | |
Citerne d’eau pour arrosage immédiatement après transplantation |
Le tableau 4 présente les acquisitions qui étaient prévues par la ferme Le Vallon des Sources avec l’objectif d’atteindre une production d’environ 300 paniers.
Tableau 4. Plan d’acquisition des infrastructures et du matériel par la ferme Le Vallon des Sources
Infrastructures | Coût de l'investissement ($) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | ||
Fond de terre (105 acres) | Acheté en 2001 | ||||||
Bâtiments | Acheté en 2001 | ||||||
Résidence | Acheté en 2001 | ||||||
Grange (76 x 22 pi) | Acheté en 2001 | ||||||
Remise (45 x 22 pi) | Acheté en 2001 | ||||||
Salle de conditionnement | 4 000 | ||||||
Chambre froide | 6 000 | ||||||
Serres | 6 000 | 2 000 | 6 000 | ||||
Atelier | 20 000 | ||||||
Machinerie | |||||||
Tracteur avec chargeur (50 HP) | 9 500 | ||||||
Tracteur 4 x 4 avec chargeur | 7 000 | 8 500 | |||||
Tracteur de maraîchage | 2 800 | ||||||
Sarcleur | 1 000 | 300 | 200 | ||||
Rotoculteur (6 pi) | 2 500 | ||||||
Épandeur à fumier | 500 | ||||||
Charrue | 300 | 300 | |||||
Vibroculteur (10 pi) | 800 | ||||||
Semoir à céréale | 100 | ||||||
Semoir Planet Junior 3 unités | 1 200 | ||||||
Pulvérisateur | 600 | ||||||
Planteur 1 rang | 100 | ||||||
Planteur 2 rangs | 2 100 | ||||||
Arracheuse de pommes de terre | 500 | ||||||
Remorque | 250 | ||||||
Herse à disque | 1 200 | ||||||
Semoir à maïs | 400 | ||||||
Treuil | 2 000 | ||||||
Autre machinerie | 1 200 | ||||||
Équipement | |||||||
Scie mécanique | 700 | ||||||
Débroussailleuse | 250 | ||||||
Tondeuse à gazon | 250 | ||||||
Rotoculteur 24 po | 400 | ||||||
Poste à souder, torches etc. | 1 000 | ||||||
Outils de jardinage | 500 | 500 | |||||
Irrigation goutte-à-goutte | 2 200 | ||||||
Irrigation aspersion | 4 700 | 2 000 | 5 000 | 3 000 | |||
Clôture électrique | 300 | ||||||
Autres équipements | 500 | 2 000 | |||||
Camion de livraison | 3 850 | 4 500 | 13 000 | ||||
Étangs d'irrigation, drainage, défrichage | 1 300 | 1 000 | 8 000 | 2 000 | 2 000 | ||
Animaux | 950 | ||||||
Investissement pour l'année | 30 200 | 24 350 | 14 100 | 21 000 | 32 600 | 25 000 |
Plan d’affaires et capacité d’autofinancement
Les institutions financières, La Financière agricole du Québec, Financement agricole Canada ou tout autre organisme prêteur exigent un plan d’affaires lors de toute demande de prêt agricole. La préparation d’un plan d’affaires est de toute façon un excellent moyen pour l’entrepreneur de mettre en place ses idées relativement au projet et de réaliser quels sont ses atouts et ses faiblesses.
Un plan d’affaires comporte typiquement les informations et éléments suivants :
- la page titre;
- le sommaire;
- la table des matières;
- le projet d'entreprise;
- l'entreprise;
- la direction;
- le produit;
- le marché;
- la taille du marché;
- la concurrence;
- le plan commercial;
- les prévisions de ventes;
- les sources d'information sur le marché;
- le développement de produit;
- la production;
- le coût du produit;
- le bénéfice brut;
- les besoins financiers;
- les états financiers;
- les prévisions de trésorerie.
Plusieurs ressources sont disponibles pour aider l’entrepreneur à rédiger son plan d’affaires. En voici quelques exemples :
- Guide de rédaction d'un plan d'affaires pour le démarrage d'une entreprise agricole (Gouvernement du Québec, 2020);
- Agro-Démarrage;
- Conseiller en relève et en établissement du MAPAQ.
D’autre part, la formation en gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) se termine par la préparation du dossier d’établissement et la rédaction du plan d’affaires.
Il est facile de surestimer les revenus que générera l’entreprise. Quelle sera la capacité réelle d’autofinancement du projet ? L’entrepreneur a-t-il des économies personnelles à consacrer au projet ? Connaît-t-il une ou des personnes prêtes à l’appuyer ? Toutes ces questions lui seront posées s’il veut emprunter de l’argent.
Le grand avantage de la formule des fermes en ASC est la possibilité d’obtenir une partie des revenus de ventes avant même que la production soit en cours. Ceci permet à plusieurs fermes de ne pas utiliser leur marge de crédit en début de saison. L’envers de la médaille est que s’il y a un problème de production, il faut quand même livrer les paniers, ce qui peut impliquer l’achat de produits d’autres fermes ou le remboursement des parts des partenaires. Seuls les aléas climatiques graves justifient de ne pas remplir les paniers, pas les erreurs de gestion; on a tendance à oublier cette réalité.
Certaines fermes arrivent à aller chercher des fonds de façon très originale, par exemple au moyen d’une fiducie foncière. Certaines fermes en ASC ont des projets spéciaux (exemple : implantation d’un verger) pour lesquels les producteurs demandent une contribution volontaire à leurs partenaires.
« En 2007 et 2008, en plus de leur achat de panier, nous avons sollicité nos partenaires pour l’achat d’arbres fruitiers (des poiriers principalement), ce qui nous permet de valoriser une partie de la terre qui est plus rocailleuse. »
Intrants nécessaires
Les intrants nécessaires incluent tout ce qui n’est pas équipement ou infrastructure durables :
- intrants de fertilisation : composts, fumiers, engrais minéraux, oligo-éléments, chaux, engrais organiques (farine de plumes, fumier en granules), etc.
- intrants de culture : semences, terreaux, produits de protection des cultures, attaches, paillis plastique, irrigation goutte-à-goutte.
- carburants : essence, diesel, huiles, huile de chauffage pour serre, etc.
Les quantités d’intrants requises sont évidemment variables selon les entreprises. Le tableau 5 donne une idée de ce qu’il faut prévoir pour 50 paniers.
Tableau 5. Intrants à prévoir pour la production de 50 paniers
Intrants | Quantité | Coût approximatif ($) |
---|---|---|
Fumier | 60 tonnes | 700 |
Fumier de volaille granulé | 500 kg | 175 |
SulPoMag | 300 kg | 300 |
Chaux | 500 kg | 20 |
Terreau bio | 800 litres (vrac) | 200 |
Semences | Légumes + engrais vert | 800 |
Paillis biodégradables1 | 1 rouleau (pour 5 ans) | 185 |
Bâche de protection | 1 rouleau | 260 |
Tuyaux goutte-à-goutte | 1 rouleau (pour 5 ans) | 200 |
Produits phytosanitaires | Entrust, Bt, Cuivre | 320 |
Diesel (pour 1 tracteur) | 300 litres | 240 |
Essence (pour rotoculteur et pompe) | 50 litres | 50 |
Huile à chauffage (pour serre) | 500 litres | 400 |
Broches pour mini-tunnels et autres | 2 paquets (pour 5 ans) | 175 |
Emballages divers | 200 | |
TOTAL | 4 225 |
Notes
- S’assurer de leur conformité avec les normes de certification biologique.
Main-d’œuvre nécessaire
Dans un projet de maraîchage diversifié, la cellule de base est le plus souvent un noyau de deux associés ou plus. Il est important que les aptitudes des associés soient complémentaires, ce qui est souvent le cas de toute façon. L’un peut être le meilleur en qui concerne la vente et le contact avec le public, tandis que l’autre peut exceller dans la direction des employés. L’un peut être le meilleur en gestion, l’autre en production, etc.
Sauf pour les très petits projets, qui assurent rarement un revenu suffisant pour faire vivre une famille, l’entreprise devra inévitablement faire appel à de la main-d’œuvre. En maraîchage diversifié, il faut compter de 0,8 à 1,9 UTP (unité travail personne ou 2 500 heures) à l’hectare selon la grosseur de la ferme et le degré d’intensification. Une entreprise qui produit 100 paniers sur 3 hectares devra compter de 3 à 5 personnes durant la saison de production (incluant le ou les propriétaires) selon l’expérience et la capacité de gestion. Pour plus de détails, voir le module 12.
Voici les différents types de main-d’œuvre possibles.
Main-d’œuvre locale
En milieu rural, il existe souvent des gens prêts à effectuer un travail saisonnier comme celui qu’on retrouve sur des fermes maraîchères diversifiées. Ils disposent souvent de leur propre moyen de transport, mais il peut aussi arriver que l’on doive coordonner leur transport.
Avantages : les avantages sont la proximité et la possibilité de trouver des gens très fiables qui deviennent de véritables alliés du succès de l’entreprise et du réseautage régional.
Désavantages : il est parfois difficile de trouver des gens motivés, formés ou prêts à faire de longues heures. Comme le travail est très saisonnier, il est difficile aussi de fidéliser la main-d’œuvre, sauf en allongeant la saison avec de la serriculture. Pour la plupart des employés, il est important de travailler au minimum le nombre de semaines nécessaires pour être éligibles aux prestations d’assurance-emploi. Ce nombre est variable selon la région où se trouve la ferme.
Main-d’œuvre étrangère (travailleurs mexicains ou guatémaltèques)
Il existe un programme permettant à des travailleurs mexicains ou d’Amérique centrale de travailler sur des fermes québécoises. Ce programme est géré par l’UPA.
Avantages : il s’agit d’une main-d’œuvre efficace, prête à faire de longues heures et habituée aux grosses chaleurs.
Désavantages : on doit leur fournir un logement à la ferme selon les spécifications du programme et il y a plusieurs autres conditions à leur embauche. Il est nécessaire de parler espagnol pour bien communiquer avec eux.
Main-d’œuvre agricole
Ce programme, aussi géré par l’UPA, est disponible seulement dans les zones périurbaines de Montréal et Québec. Il s’agit de travailleurs habitant la ville en général, qui sont prêts à travailler sur des fermes pendant l’été.
Avantages : ce programme est pratique pour les corvées concentrées sur une courte période (exemple : désherbage manuel urgent). Il n’est pas obligatoire d’employer les travailleurs durant une longue période.
Désavantages : il est souvent difficile de trouver des personnes motivées ou qui ont à cœur de bien faire leur travail. Si la ferme n’est pas située sur le circuit des autobus qui transportent les travailleurs, il faut aller les chercher soi-même à des endroits déterminés.
Stagiaires et étudiants
Toutes les institutions qui dispensent des cours en agriculture (enseignement secondaire, collégial ou même universitaire) offrent des programmes de stage sur des fermes. Le producteur intéressé à accueillir des stagiaires doit contacter les institutions directement.
Avantages : les étudiants sont disponibles à un coût minime, parfois même gratuitement, bien qu’il soit préférable de leur payer le salaire minimum, car ils ont besoin de revenus pour vivre. Ils sont jeunes, prêts à apprendre et en pleine forme en général !
Désavantages : ils ne sont souvent disponibles que pour une partie de la saison et généralement pas en août et septembre quand on a le plus besoin d’eux. Ils nécessitent beaucoup d’encadrement parce qu’ils sont en formation; sans encadrement, ils ne savent souvent pas quoi faire. Ils ne sont pas nécessairement de bons travailleurs manuels. Même si on les paie peu, il faut les loger et les nourrir. Il y a par ailleurs des obligations telles que leur fournir de l’information et rédiger un rapport.
WWOOFers
Les WWOOFers (voir site Internet de WWOOF-Canada : www.wwoof.ca) sont des gens, souvent jeunes, qui voyagent à travers le monde tout en travaillant sur des fermes membres du réseau WWOOF (World Wide Opportunities on Organic Farms ou Willing Workers on Organic Farms).
Avantages : leur travail est gratuit en échange de la nourriture et du gîte. Ce sont des gens motivés qui offrent une belle expérience humaine en général et certains d’entre eux, très expérimentés, peuvent même faire progresser l’entreprise en partageant des trucs qu’ils ont vus ailleurs.
Désavantages : il s’agit d’une main-d’œuvre imprévisible. Si leur date d’arrivée est prévue, le moment de leur départ est souvent indéterminé. Ils peuvent rester quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, selon qu’ils apprécient ou non leur expérience sur la ferme. Souvent ils ne font pas d’aussi longues heures qu’un employé. La langue de communication peut aussi être un problème, surtout si le producteur ne parle pas anglais.
« Nous avons eu des WWOOFfers à la ferme dès le tout début. Si la plupart du temps, l’expérience a été agréable, il est impossible de planifier la production en fonction de leur présence. Il faut plutôt les voir comme une aide supplémentaire inespérée. On en profite souvent pour leur faire faire des trucs que nous n’avons pas le temps de faire en saison. »
Membres de la famille
Avantages : on les connaît bien ! Leur aide est souvent peu coûteuse ou gratuite ! Ils sont prêts à faire beaucoup par amour.
Désavantages : les liens émotionnels compliquent souvent les rapports. Il est difficile de les considérer sur le même pied que les autres employés. Également, il est facile d’abuser de leur disponibilité, ce qui peut être très mauvais pour les relations.
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